Un tueur à gages opère en free-lance pour une agence gouvernementale clandestine. Lors de l’exécution d’un contrat, un imprévu provoque la mort de 13 agents. L’organisation considère qu'il lui doit 13 vies, 13 cibles qu’il doit éliminer pour régler la dette.
Acte I
1- De la coupe à tes lèvres (pilote)
Karl, tueur à gages, atterrit à Stuttgart. Dans le parc Rosenstein, il épie une femme et son enfant. La fillette s’éloigne de sa mère et il en profite pour l’approcher. On craint qu’il ne la tue, mais l’enfant lui saute au cou. C’est sa fille. La mère arrive et essaie de faire bonne figure, mais ils sont séparés.
Le soir, il enfourche une moto laissée à sa disposition avec laquelle il suit un homme qui est au volant de sa voiture. À un feu rouge, il l’abat et s’enfuit. Il fonce à Munich pour exécuter un autre contrat.
De retour à Paris, il reçoit un autre contrat par Internet. La cible est un chef d’une agence gouvernementale clandestine, commanditaire de nombreux assassinats pour « raison d’État ».
Wagner, le commanditaire l’informe que pour fêter l’élimination d’un ennemi, la cible a un rituel : on lui apporte un calice et un magnum de champagne. Il a pour habitude de boire au calice, puis de féliciter et d’encourager son équipe, avant de remplir une série de flûtes pour qu’ils trinquent avec lui.
Le contrat, juteux, précise que la mort du chef doit avoir lieu en présence des autres membres afin de les effrayer et de marquer leur esprit, alors Karl enduit le rebord du calice de poison. Contre toute attente, le chef ne remplit pas les flûtes et fait tourner le calice. Treize membres ont le temps de s’empoisonner avant que le chef convulse. Tous meurent d’une façon affreuse. Wagner a suivi la scène en direct depuis le QG. Il est furieux. Il voulait faire éliminer un de ses hommes pour trahison et c’est tout le groupe qui est décimé. Il considère que Karl leur doit 13 vies. Sa dette ne sera annulée que lorsqu’il aura éliminé 13 cibles qu’on lui désignera.
Acte II
2- Puisque tu as vécu par l’épée…
La première cible est un marchand d’armes français qui joue double jeu. Il a vendu à l’ennemi une arme qui a failli causer la perte d’un sous-marin nucléaire d’attaque. Karl l’abat au fusil à lunette pendant une chasse organisée par la haute société.
La deuxième est un général africain, réputé pour sa cruauté, qui fomente un coup d’État au Congo contre Sassou N’guesso. La France protège ses intérêts stratégiques, mais préfère éviter les services secrets par prudence. C’est donc Karl qui est chargé du contrat.
Au prétexte de livrer un repas en room service, il doit tuer le général. Mais les agents ont mal évalué la situation et quand il entre dans la chambre, il est repéré. Au moment où on va l’abattre, il saisit un couteau sur la table roulante et engage le combat contre trois gardes du corps. On découvre qu’il est très fort en arts martiaux (il maîtrise les techniques violentes des Spetsnaz russes). Il tue les trois hommes. Le général veut l’ajuster avec son pistolet, mais la lame de Karl s’envole et se fiche dans son cou. Karl ramasse le pistolet et s’enfuit à travers les couloirs moquettés jusqu’à l’ascenseur en tirant des coups de feu dans le vide pour que les portes des curieux se referment.
3- Voici ta tombe, creusée il y a longtemps
La troisième cible est Vladimir Boukharine, un potentat russe, proche du pouvoir. Encore une fois, l’État français ne veut surtout pas apparaître dans cette affaire. Natacha, l’informaticienne, le renseigne sur les crimes et les habitudes de Boukharine, grand consommateur de putes et de cocaïne. Karl prend contact avec lui après avoir neutralisé et dévalisé son dealer habituel, toujours renseigné par Natacha. Un rendez-vous est fixé de nuit, au large de Cannes, pour une livraison.
Karl amarre son Zodiac au yacht du milliardaire et grimpe à bord. (La scène peut aussi avoir lieu dans une grande maison). Karl, qui cache deux couteaux, neutralise les gardes du corps qui voulaient le fouiller et s’empare d’un pistolet mitrailleur. Tout se joue sur la rapidité et la surprise.
Cette séquence est prétexte à un ballet mortel. Sur le pont, Karl virevolte et abat les hommes de Boukharine en évitant les balles de leurs fusils mitrailleurs. Il progresse dans les coursives où, comme dans un jeu vidéo, il doit éviter de tuer les femmes (sauf une, qui lui tire dessus…) et abattre les hommes de main.
Il entre dans la chambre de Boukharine qui se protège derrière une prostituée qu’il prend en otage. Karl vise calmement et l’abat.
La quatrième cible est un tueur très dangereux dit Le Masque. Karl le connaît bien et le cherche depuis longtemps : Le Masque a massacré sa famille.
Flash-back : En 1998, Léo a treize ans. Il joue dans le grenier avec sa nouvelle lampe de poche quand un homme (Le Masque) pénètre dans la maison et abat ses parents et sa sœur. À travers les lames du plancher, Léo voit le visage du tueur. Le père qui travaillait pour un caïd gitan d’origine allemande était l’objet d’un contrat : il devait disparaître, lui et toute sa famille. Le caïd, pour sauver l’enfant, le cache dans une caravane d’un convoi qui l’emmène à Stuttgart où il est élevé par la communauté gitane. Léo devient Karl. Il apprend à jouer du couteau et devient un soldat du crime.
(À noter : il s’agit ici du flash-back révélateur. Il est préparé en amont par des bribes qui sont distillées dans les épisodes 1 et 2)
Karl, toujours équipé de son oreillette, demande à Natacha si elle serait capable de lui fournir le numéro de portable du tueur. Elle rigole et le met directement en ligne avec Le Masque. Karl lui rafraîchit la mémoire et le provoque. Le rendez-vous à lieu dans une usine désaffectée. Au jeu du chat et de la souris, les deux hommes se tirent dessus, disparaissent et réapparaissent. Karl finit par surprendre Le Masque. Il tire, mais son chargeur est vide. L’autre, avec un grand sourire, appuie sur la détente, mais son arme est aussi déchargée. Il sort son poignard. Karl fait de même. Le combat est sans merci et Karl le remporte.
4- Ton karma mesure 9mm
Karl reçoit l’ordre d’éliminer un banquier luxembourgeois qui blanchit l’argent sale. Il l’attend cagoulé dans le parking souterrain de son immeuble et l’abat avec un pistolet équipé d’un silencieux.