Un Jour de Palme

Proposé par David B. le 7 avril 2020
DS19
Genre
Forme
Média
Public
120 pages
Époque
6 personnages

Août 1977, un braquage de banque tourne au désastre au cœur des Cévennes : Trois morts dont un gendarme. Les auteurs sont des « hippies » des communautés  environnantes.

 

Synopsis

Byumba, Rwanda, juin 1994. Un mercenaire blanc, treillis sale, débardeur et arme lourde, rend compte au téléphone, derrière son véhicule, d’une scène de carnage à l’autre bout de la rue. Les Hutu traquent les Tutsi dans chaque maison, les traînent dans la rue et les achèvent à coup de machette. Soudain un adolescent se glisse derrière lui, une lance en main. Le barbouze se retourne, hésite à tirer et s’effondre transpercé par la sagaie. L’instant d’après, il se traîne au milieu des détritus vers un mur de terre auquel il s’adosse. Assailli par les mouches, la poussière et le soleil, il tente de panser sa blessure mais en vain. Le sang coule, son visage se crispe, il soupire, son regard se perd.

Alpes françaises, été 1956. Deux garçons d’une dizaine d’années jouent à la guerre dans les rochers près d’un village alpin. Pierre, le fils d’ouvrier, et Paul, le fils de gendarme. Plongés dans une mission imaginaire à haut risque, ils se poursuivent l'un l'autre. Pierre se cache, Paul s'approche et se fait surprendre. Mais Pierre doit rentrer au village, sa tante l’appelle pour la traite des vaches.

Ardèche, France, mai 1968. Pierrot, la trentaine, est attablé en compagnie d’un groupe de "Robinsons" hirsutes autour d’un reste de repas et d’un poste radio. Les émeutes estudiantines font parler d’elles, la CGT en appelle à la mobilisation, une odeur de révolution flotte sur le pays. Loin de l’action, les communards sont partagés. Pour Pierrot, l’heure est venue d’amasser des armes pour le grand soir.

L’été qui suit, arrivent à la ferme nombre d’étudiants en mal de rébellion. La communauté s’agrandit sans que les ressources ne suivent. Les discussions s’animent et les conflits surviennent par le jeu des séductions et des pouvoirs.

La rudesse de l’hiver ardéchois met également la communauté en péril mais Pierrot et sa bande résistent et s’activent à reconstruire le hameau et à défricher les terres abandonnées. Face à cette installation progressive, les propriétaires des lieux commencent à revendiquer leur bien. Faute d’accord amiable, c’est la force et les armes qui s’imposent.

Les années se suivent au rythme des saisons et de l'actualité. Les conflits avec les autochtones s’accroissent, des bagarres et des actions de représailles se multiplient. Et quand le matériel manque, les vols et les casses dans les magasins de la région y subviennent. La gendarmerie s’en mêle, la tension grimpe d’un cran. Le député et le juge tentent de calmer le jeu, les rebelles sont moins dangereux dans leur montagne qu’au centre des villes.

Août 1977, la communauté bat de l’aile. Les ressources ne suffisent pas à nourrir tout le monde et les ordres d’expulsion se précisent. La gendarmerie est sur le point d’intervenir. Pierrot convainc les plus déterminés à passer à l’action. Ils jettent leur dévolu sur une petite succursale du Crédit Agricole mais les choses tournent mal, les gendarmes s'interposent. Fusillades, courses poursuites sur les petites routes ardéchoises… Les têtes s’échauffent, jusqu’à ce qu’une voiture leur barre la route. Pierrot tire, tue les occupants et s’enfuit avec le véhicule.

Une chasse à l’homme s’organise dans toute la région. Le téléphone sonne au ministère, on demande du renfort. Paul Biral, chef du groupe d’intervention anti-terroriste intervient : le nom de Pierre Ponty lui rappelle quelque chose.

Revenu à la ferme, Pierrot se terre dans les rochers. Les gendarmes cernent les lieux. La résistance n’est que verbale, les communards sont rapidement embarqués dans les fourgons. Reste Paul et son équipe chargés de fouiller les maisons. La nuit venue, Paul grimpe dans les rochers et cette fois, c'est lui qui déloge Pierrot.

Paul lui offre une porte de sortie : il vient de créer une société privée pour travailler en Afrique, il a besoin d’hommes de caractère, capables de mener des actions militaires et de former des milices.. Il lui propose un plan pour disparaître. Rendez-vous à Alger dans quatre mois.

Note d'intention
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